Moments de presse n'est pas le moins du monde un musée "virtuel": ses collections, bien réelles, sont conservées à Lille et ont été exposées en divers lieux (Lyon, Strasbourg...). Mais Internet demeure jusqu'à nouvel ordre son principal site d'exposition permanent.

Pour en savoir plus, rien ne vaut les bonnes vieilles questions

QUI

 Voir la REVUE DE PRESSE 

La collection Moments de presse - les collections, en réalité - se compose de plusieurs fonds.

  • Un fonds de journaux et magazines, allant de 1633 pour le plus ancien (La Gazette, voir ici) à, généralement, la semaine dernière pour le plus récent.

  • Un fonds d'artefacts - caméras, appareils photo, équipements de reportage, machines à écrire, outils et objets liés à la transmission ou à l'impression, objets publicitaires, etc. - témoignant de l'évolution technique et humaine de la pratique journalistique.

  • Un fonds de documents et gravures, comprenant notamment des correspondances d'éditeurs et de journalistes du XIXe siècle, ainsi qu'une collection de plus de cinquante cartes de presse des deux derniers siècles.

Au total, Moments de presse regroupe plus de 1500 pièces, dont seule une partie peut être présentée ici. On aura compris que la/les collection/s s'intéresse/nt aux journaux et journalistes de toutes les époques et de tous les continents. En particulier, bien sûr, lorsqu'ils sont francophones mais aussi, parfois, quand ils s'expriment dans d'autres langues (anglais, italien, russse...) mais éclairent un aspect intéressant de l'aventure du journalisme.

En revanche, Moments de presse n'est pas un fonds d'archives : loin de chercher à entreposer des recueils complets de publications, les acquisitions se concentrent sur les numéros présentant un intérêt historique, technique, didactique ou... anecdotique particulier.

Son internationalisation s'accentue au fil des acquisitions, malgré l'obstacle que représente la rareté ou l'absence de collectionneurs et fournisseurs spécialisés dans des pays comme la Suisse et le Canada, ainsi qu'en Afrique et en Asie. Mais l'absence de conservation privée n'y rend que plus urgente la nécessité de préserver de la poubelle les exemplaires et objets qui témoignent encore de l'histoire du journalisme dans ces pays.