Punition

Après la chute de Robespierre, il ne faut que trois ans pour que les royalistes deviennent majoritaires aux assemblées législatives. La faute à qui ? Aux journalistes, bien sûr !

Aussitôt purgé par un vigoureux coup d'État, le Conseil des Cinq-cents édicte que « parmi les ennemis de la république (...) les plus actifs et les plus dangereux ont été les journalistes payés et dirigés par les agents royaux » et ordonne dans la foulée la déportation en Guyane des propriétaires, entrepreneurs, directeurs, auteurs et rédacteurs de plus de quarante journaux.

 

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Bulletin des Lois, 1796