Pourquoi
n'avez-vous pas d'espace physique permanent ?
Question
de budget et d'opportunité. Du reste, un projet de
musée de la presse "en dur" avait fait long feu il
y a une quinzaine d'années. Même si le projet
était différent, ça n'incite pas à tenter de
remobiliser les foules. Un jour, peut-être... Et
puis ce musée "sans murs" (et ses expos physiques
occasionnelles) ne marche pas si mal sous sa forme
actuelle. Il est ouvert 24 h sur 24h et accessible
gratuitement de n'importe où.
Pourquoi
proposer deux versions différentes du site ?
La
conception du site classique, dont les
pages les plus anciennes avaient été esquissées il
y a près de dix ans, est en elle-même un
manifeste. Indifférente aux dernières modes du
web, elle avait été guidée par trois principes.
- Se
rapprocher dans toute la mesure du possible des
sensations d'un musée classique. Ici, môsieur, on
ne surfe pas. On visite. On flâne. D'où une
métaphorisation (des portes, des couloirs...) que
certains pourront trouver lourde, mais qui est
assumée.
- Maintenir
une compatibilité maximale avec les navigateurs
les plus anciens. Contrairement aux professionnels
du webdesign, nous respectons, les vieux systèmes
d'exploitation et leurs utilisateurs. Et quand on
concentre ses efforts sur la richesse du contenu,
on n'a pas tellement besoin de Flash ou même de
Java.
- Conserver
la personnalité et l'esprit des collections. Ici
pas de template préfabriqué, adaptable à n'importe
quel site. Tout est fait à la main, à l'ancienne,
quitte à recourir à des outils un peu désuets.
Après tout c'est un musée, pas un parc
d'attraction. Les spécialistes pourront facilement
noter des imperfections ou incohérences
techniques, mais personne n'en mourra.
À
l'opposé de cet artisanat revendiqué, la
conception du site mobile par Maxime
Duthoit a adopté une approche résolument
pragmatique, rendue nécessaire par la
multiplication d'écrans mobiles de tous formats.
Recourant à des outils modernes, elle vise avant
tout à assurer une bonne fluidité de consultation.
Mais elle a aussi permis de produire un code plus
sobre et plus cohérent que certains préféreront
sans doute. L'important est que chacun ait le
choix.
Pourquoi
ne parlez-vous pas plus de l'audiovisuel ?
Moments
de presse n'est pas seulement consacré à la
presse écrite mais aussi au journalisme en général
et ce sous toutes ses formes (agences, radio,
TV...). Cela dit, il semble assez difficile
d'acheter et d'exposer une émission de TV. Vous
trouverez en revanche ici un bon nombre d'objets
se rapportant à l'audiovisuel : des documents et
photos mais aussi une antique Betacam, une
Paillard Bolex, un Uher Report, etc. Et nous
espérons pouvoir en présenter d'autres dans
l'avenir.
Pourquoi
n'exposez-vous pas telle ou telle couverture de
journal importante ?
Le
principe de Moments de presse est de
n'exposer que des originaux appartenant à ses
collections. Ca serait trop facile sinon. Seules
les photographies - dont l'intérêt réside dans ce
qu'elles représentent plus que dans leur support
physique - sont parfois des retirages ultérieurs.
Pour tout le reste, il peut exceptionnellement
arriver que nous présentions une reproduction
dans un but illustratif ou explicatif (elle est
normalement signalée dans ce cas par le signe *
ou la mention rep. num.) mais, en général,
nous ne montrons que ce que nous avons.
Pouvez-vous
organiser une exposition pour nous dans le cadre
de ... ?
Les
expositions physiques sont assez lourdes à monter
et impliquent notamment de manipuler des journaux
fragiles (encadrement, désencadrement...). Pour
cette raison, nous sommes obligés de limiter ces
sorties à quelques occasions importantes.
N'hésitez pas à nous le demander, mais ne vous
offusquez pas si nous devons décliner.
Puis-je
reproduire des pages ou images de ce site ?
Oui
(mais pas trop) si c'est dans le cadre précis d'un
enseignement scolaire ou universitaire.
Très
probablement oui dans d'autres cadres non
lucratifs, mais à la condition expresse de nous
l'avoir demandé avant.
Peut-être
bien, dans les autres cas (là encore, notre accord
est en tout état de cause obligatoire).
Puis-je
rediffuser les ouvrages pdf de la collection Moments
de presse ?
Oui,
mais sans les modifier et à condition que
l'ensemble (site, support...) dans lequel ils sont
intégrés soit également gratuit.
Ma
rédaction fait du rangement (ou moi, j'en fais),
ça vous intéresse ?
Oui,
beaucoup. Ne laissez pas la mémoire de la
profession partir à la benne à l'occasion d'un
déménagement ou d'un grand nettoyage. Nos
capacités de stockage sont limitées, mais il y a
beaucoup de choses qui méritent d'être conservées.
Contactez-nous.
Que
cherchez-vous en particulier ?
En
particulier... tout ce qui témoigne de la vie de
la profession. Des objets, même hors d'usage (par
exemple un ancien téléscripteur, un Nagra ou un
300-2.8 cassés...), des correspondances anciennes
(par exemple des lettres de menaces ou de
pression...), des télex reçus d'un pays en crise,
des accréditations et brassards, des communiqués
de presse marquants... et des journaux.
Vous
avez une page qui contient une erreur ou pose
problème, que dois-je faire ?
Nous
le signaler, évidemment.
J'apprécie
beaucoup ce que vous faites. Comment puis-je y
participer ?
Il
y a de multiples façons de participer à Moments
de presse et de nombreuses compétences
seraient les bienvenues. Contactez-nous
J'ai
des journaux anciens chez-moi : pouvez-vous les
expertiser ?
En
deux mots : non, désolés. Trop d'ennuis possibles,
sans compter le peu de temps libre dont nous
disposons. Mais ne vous faites pas d'illusion : à
de rares exceptions près, les journaux même très
anciens ont bien peu de valeur marchande.
Comment
dois-je les conserver ?
A
l'abri de la lumière, plutôt au sec (pas trop tout
de même) et dans toute la mesure du possible, à
plat. Cette dernière condition n'est pas très
pratique, mais elle est nécessaire. Au XIXe
siècle, les journaux ont abandonné le papier
chiffon - qui se conserve parfaitement - pour
utiliser un papier mécanique de moindre qualité et
très acide. Lorsque le journal est conservé plié,
l'acidité tend à migrer vers les pliures qui
brunissent vite et deviennent friables.
Puis-je
poser une autre question ?
Oui,
bien sûr. Si elle est d'intérêt général, nous
l'ajouterons ici (ou dans le Livre d'or si c'est
un commentaire). Sinon, nous y répondrons en
privé. Mais merci de tolérer un possible retard :
nos moyens humains sont limités.
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