Jours
de gloire
Lors
de la guerre de 14-18, les journaux rivaliseront de patriotisme,
au prix de nombreuses libertés avec la réalité
des opérations.
16-11-1914
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Des titres comme «La journée a été
bonne : grosses pertes alle-mandes » donnent une idée
du menu quotidien des lecteurs. C'est en réaction
contre ce que beaucoup dénonçaient à mi-voix
comme un « bourrage de crânes » que Maurice
Maréchal lancera en 1915 le Canard Enchaîné.

Mais
la guerre constitue aussi un tremplin pour la gloire pour un
jeune journaliste inconnu qui avait fait ses classes au journal
lyonnais Le Salut public. A l'automne 1914 apparaît une
nouvelle signature : « De l'envoyé spécial
du Matin : Albert Londres ».
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