Prêt à porter
Les symboles journalistiques peuvent s’emporter, mais
certains peuvent se porter, même s’il faut convenir
qu’en la matière la mode vestimentaire est assez
sommaire et plutôt voyante. C'est d’ailleurs son but,
bien que l’on puisse s’interroger sur l’utilité de
l’orange fluorescent en dehors de la saison de la
chasse.

2008
Pour les grandes compétitions sportives, les dossards
des photographes, comme ceux des athlètes, portent
souvent des numéros : ils permettent d’identifier
facilement celui qui contreviendrait aux règles pour,
justement, lui retirer le précieux dossard.
Entre cartes et dossards se situent les brassards,
dont le seul officiel est, en France, celui délivré par
la Commission de la carte d’identité des journalistes
professionnels (CCIJP).
Si les journalistes sportifs peuvent se les passer au
bras sans arrière pensée, leurs confrères couvrant des
émeutes de rues sont parfois plus hésitants, s’afficher
comme journaliste n’étant pas toujours plus sûr que
de rester discret.
Mais au diable la discrétion : après tout, même les
journalistes de la presse clandestine belge ont eu un
brassard.

Compte tenu de la contradiction manifeste de l'objet (un insigne de journaliste clandestin
?) et du succès qu'aurait eu son porteur auprès de la
Gestapo, on comprend que ce brassard ne soit apparu
qu'après l'occupation.
|
|
ca 2000
|