Renommée
Depuis ses origines, la presse a été en butte
aux pressions, brutales ou habiles, de ceux qui veulent y figurer.
En 1632, déjà, Renaudot se plaignait que "Tel,
s'il a porté un paquet en cour ou mené une compagnie
d'un village à l'autre sans perte d'hommes, ou payé
le quart de quelque médiocre office, se fâche si
le Roi ne voit son nom dans la gazette". Dans la même
tradition, la princesse Ghika, célèbre demi-mondaine
de la belle époque (elle inspira à Proust le personnage
d'Odette de Crécy), prie ici un journaliste d'insérer
une "petite notice" sur son gendre qui "mériterait
(...) d'être connu et admiré à sa juste valeur".

Liane de Pougy, Princesse Ghika |
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